| Titre : | Soljas | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Nik Cohn, Auteur ; Julia Dorner, Traducteur | | Editeur : | Paris : Allia | | Année de publication : | 2002 | | Importance : | 52 p. | | Présentation : | Photographie de couverture en noir et blanc | | Format : | 17 x 10 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84485-093-5 | | Langues : | (Fre) Langues originales : (Eng) | | Mots-clés : | Nouvelles Littérature anglaise | | Note de contenu : | On raconte l'hisotire d'un garçon nommé Lawrence, du sixième arrondissement. Les quatrième et sixième arrondissements sont en bons termes, pas les quatrième et septième. Aussi, quand Lawrence entra dans le club, des blacks lui demandèrent de quel quartier il venait. Lawrence leva les mains en l'air, quatre doigt tendus sur l'une, deux sur l'autre. Mais il dansait, il faisait sombre et les blacks ne purent voir que le pouce de la main aux quatre doigts levés était replié. Ils comprirent septième arrondissement. Alors ils lui mirent une balle dans la tête, une autre dans la poitrine, et une dans le ventre. Aux yeux des Soljas, l'incident était regrettable, mais pas tragique. Peu d'entre eux voyaient à long terme ; ils vivaient au jour le jour. Ils "balançaient des cailloux" (dealaient du crack), braquaient des stations-services et des superettes, purgeaient leur peine à la Prison du Comté d'Orléans. Tôt ou tard, ils se feraient très probablement buter. |
Soljas [texte imprimé] / Nik Cohn, Auteur ; Julia Dorner, Traducteur . - Paris : Allia, 2002 . - 52 p. : Photographie de couverture en noir et blanc ; 17 x 10 cm. ISBN : 978-2-84485-093-5 Langues : ( Fre) Langues originales : ( Eng) | Mots-clés : | Nouvelles Littérature anglaise | | Note de contenu : | On raconte l'hisotire d'un garçon nommé Lawrence, du sixième arrondissement. Les quatrième et sixième arrondissements sont en bons termes, pas les quatrième et septième. Aussi, quand Lawrence entra dans le club, des blacks lui demandèrent de quel quartier il venait. Lawrence leva les mains en l'air, quatre doigt tendus sur l'une, deux sur l'autre. Mais il dansait, il faisait sombre et les blacks ne purent voir que le pouce de la main aux quatre doigts levés était replié. Ils comprirent septième arrondissement. Alors ils lui mirent une balle dans la tête, une autre dans la poitrine, et une dans le ventre. Aux yeux des Soljas, l'incident était regrettable, mais pas tragique. Peu d'entre eux voyaient à long terme ; ils vivaient au jour le jour. Ils "balançaient des cailloux" (dealaient du crack), braquaient des stations-services et des superettes, purgeaient leur peine à la Prison du Comté d'Orléans. Tôt ou tard, ils se feraient très probablement buter. |
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